Il y a une justice ! Les frenchies du monde électro reviennent avec un nouvel album et trois éditions vinyles pour « Hyperdrama ».

La nouvelle création de Justice est dans la boîte ! « Hyperdrama », le tant attendu nouvel album de nos frenchies les plus singuliers de la scène électro, débarque dans les bacs le 26 Avril. Et j’ai envie de dire : enfin !

Oui, car depuis 2007, Justice nous avaient plutôt habitués à faire paraître un nouvel album tous les 4 ans en moyenne. Souvenez-vous : en 2020 – soit 4 ans après le discutable « Woman » – ils annonçaient publiquement avoir commencé à travailler sur une nouvelle création sonore. Mais le confinement n’est pas loin… et va venir brouiller l’espace temps. Finalement, un changement de cap va s’opérer avec une surprise musicale qui débarque sur nos platines à l’été 2021 : « Escapades », une demi-création de Justice puisque celle-ci est seulement orchestrée par Gaspard Augé. Une façon de patienter avec des morceaux funs et vintages comme « Captain », mais aussi des morceaux à faire pâlir Didier Marouani et son projet Space (« Europa », « Vox »).

Le temps passe et, un beau jour, voici que pointe le bout d’une croix bien connue. C’est une retrouvaille artistique. Augé et De Rosnay sont à nouveau réunis après une période tumultueuse. Le temps d’un morceau se joint à l’aventure un certain Tame Impala (l’australien à l’origine du magique « Currents ») sur « One Night/All Night ». Un second single, « Generator », est dévoilé dans la foulée.

L’édition standard

L’édition ‘Crystal Clear’

L’édition ‘Picture-Discs’ limitée à 2000 exemplaires

Côté vinyles, le choix est réduit à trois éditions distinctes. La première est une édition standard en double vinyles noirs. La seconde est une édition ‘Crystal Clear’ embarquant deux vinyles blancs transparents. Enfin, la troisième édition est constituée de deux vinyles picture-discs, limitée à 2000 exemplaires (ce qui ravira les plus aficionados de ce support davantage acheté pour ses propriétés décoratives que pour sa qualité audio).

Quant à l’artwork, signé Thomas Jumin, il suit la cohérence que le groupe s’est fixée depuis la belle époque du premier album. Située au centre de la pochette, une croix en trois dimensions qui, pour la première fois, devient transparente. Et celle-ci n’a jamais été aussi vivante.