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La croisade aux vinyles : le guide ultime

Chercher et trouver un disque sous son format vinyle est devenu aujourd’hui une croisade. Sur la route, il y a de tout et de rien et, parfois, de très beaux trésors. Les dénicher, c’est avoir du flair mais aussi de la patience et être très attentif. Car si le vinyle est non seulement un format qui revient à la mode (sa vente en millions a augmentée de 17,7 % entre 2011 et 2012 en restant malgré tout le support d’écoute le plus onéreux), c’est aussi un merveilleux objet qui possède encore aujourd’hui une valeur marchande.

N’allez pas imaginer que vous possédez dans votre grenier ou votre cave LE vinyle qui vaut des mille et des cents. Bien sûr, les galettes les plus rares sont depuis longtemps entre les mains de nombreux collectionneurs et se bradent à travers le monde à prix d’or lorsqu’elles rejoignent le circuit marchand. Mais alors, concrètement, comment bien acheter un vinyle ?

Les préparatifs


1) Choisir sa source d’approvisionnement

Dans un premier temps, posez-vous les bonnes questions : préférez-vous vous rendre directement chez votre disquaire local et y trouver votre disque entre quatre murs bien réels ? Ou plutôt vous connecter à tous les sites de vente en ligne pour le dénicher ? Un conseil : optez pour les deux solutions en même temps. Inutile de dénigrer l’un en faveur de l’autre, donnez-vous les moyens.

2) Définir un prix d’achat

Inévitablement survient ensuite l’épineuse question du prix. Tout dépend combien vous souhaitez investir dans votre vinyle. Bien entendu, le vinyle est un support qui n’est pas dénué d’une valeur marchande ; bien souvent, ceux qui vous en vendent le savent très bien. Soit vous faites partie de ceux qui ne veulent pas mettre plus de 5 € dans un vinyle (et dans ce cas, les puces/brocantes et Le Bon Coin sont des endroits faits pour vous), soit vous faites partis de ceux qui sont prêt à mettre 30 € voire plus dans un vinyle. Dans ce dernier cas, tout devient possible.

Le prix d’un vinyle est intrinsèquement lié à trois facteurs principaux :

➡️ l’état de la pochette et du disque ;
➡️ sa provenance (pays, référence) ;
➡️ sa date de parution (première édition, réédition,…)

On peut rajouter également un quatrième facteur à cette liste : sa rareté.

Toutefois, tâchez d’éviter cette idée reçue qui veut que plus un disque est rare plus il est cher. Cela ne se vérifie pas à chaque fois.

Aujourd’hui, les particuliers comme les professionnels se renseignent un minimum sur la cotation d’un disque via internet avant de le proposer à la vente. Tout dépend si le disque a la cote, si il est très demandé à une période donnée,… tout ça est très variable et difficilement quantifiable.

Toutefois, faites preuve de flair et comptez surtout sur la chance. Il vous arrivera quelque fois de croiser des vendeurs dont le seul but est de se débarrasser de leurs vinyles devenus à leurs yeux des encombrants. Ils n’auront aucune idée de leur valeur, les vendront à bas prix et vous risquez alors de faire de belles affaires.

Ci-dessous, la grille d’évaluation pour les vinyles. Généralement, les vinyles VG++ et EX sont les meilleures affaires. Au delà, le prix commence à être élevé.


3) Investir dans du matériel de conservation

Un vinyle peut se conserver longtemps. Aussi longtemps que vous le voulez. Mais nécessite d’être entretenu. À ce niveau, on peut concevoir l’entretien d’un disque de deux manières : soit vous êtes minutieux, soit vous êtes très très pointilleux !

Quoi qu’il en soit, en dehors du nettoyage, le plus important est de protéger ses vinyles de la poussière et de les conserver à l’abri de la chaleur (car le vinyle peut fondre si il est exposé à des températures très extrêmes). Dans un premier temps, investissez dans un lot de pochettes plastifiées. Il en existe deux types : en polyéthylène et en polypropylène. Ensuite, investissez dans un meuble, de préférence fabriqué de façon ‘cubique’. Le meuble préféré du collectionneur est le modèle Kallax de chez Ikea. Au mieux, essayez de vous rapprocher du design pratique et minimaliste de ce dernier.

Que la chasse commence !


1) Sur internet

À ce jour, en faisant un petit tour par mes favoris, je constate que j’ai regroupé plus de 70 liens vers des boutiques en ligne de disques. C’est dire le vaste monde qui vous attend…

Entre les boutiques physiques qui possèdent un site internet, les grosses logistiques et les sites amateurs, sans compter les particuliers et professionnels qui font de la vente par correspondance et qui disposent d’un compte eBay, Discogs ou encore MusicStack, on peut dire (sans se tromper) que le bon vieux vinyle n’est pas mort tant il inonde la toile.

Heureusement, tout devient plus limpide lorsque l’on a ses repères.

La première des choses est de bien se renseigner sur le vinyle recherché et d’en définir l’argus. Réunissez vos quatre facteurs : état général, provenance, édition, niveau de rareté. Une fois les quatre facteurs réunis, vous serez paré à partir en chasse. Mais, me diriez-vous, où puis-je établir un argus ? En réalité, il n’existe aucun argus officiel mais un seul site internet va pouvoir vous aider : il est américain et il s’appelle Discogs.


Discogs, votre compagnon pour les références

Depuis 2000, site fondé par Kevin Lewandowski
www.discogs.com


Discogs
est, avant tout, une immense base de données habilement fusionnée à une place de marché. En effet, le site regroupe la plupart des professionnels et des particuliers présents dans le monde qui proposent à la vente leur marchandise sonore. En retour, ces mêmes professionnels/particuliers alimentent la base de données du site ce qui fait aujourd’hui de Discogs un lieu incontournable sur la toile pour tout amateur de disques (CD et vinyles). Lorsque l’on sait que la plupart des références mondiales sont référencées sur Discogs, pourquoi aller chercher ailleurs ? Il suffit d’utiliser le moteur de recherche intégré au site et d’en évaluer les résultats, même si ces résultats ne sont pas toujours fiables à 100%.

Discogs

Par exemple, je suis parti à la recherche du onzième album de David Bowie, « Low », paru en 1977. En bon collectionneur, je recherche la première édition originale en vinyle. À ce moment précis, je ne connais ni le pays d’origine où le vinyle a été édité, ni le label éditeur et encore moins la référence.

Je tape alors dans le moteur de recherche « David Bowie Low ». Dans un premier temps, Discogs va me proposer toute une liste de déclinaisons de l’album « Low », les différentes éditions dans le monde en m’indiquant pour chacune d’elles la référence, le nom du label éditeur ou encore la date de publication (voir les résultats). En cliquant sur l’une de ces déclinaisons, j’obtiendrais davantage de détails concernant l’album qui m’intéresse et, en prime, je pourrais savoir combien de personnes le propose à la vente.

Pour que ma recherche devienne la plus simple et la plus précise possible, il me faut cliquer sur la déclinaison qui porte la mention ‘Master Release’. Ce n’est autre que le profil ‘officiel’ de l’album qui regroupe, sur une seule et même page, la totalité des références connues (ici la page Discogs officielle de l’album « Low »).

Pour mon exemple, j’apprends que « Low » a notamment été réédité en 1991 sur le sol Européen par EMI. En règle générale (tout dépend de la base), le premier album cité dans la liste est la première édition originale connue de l’album. Dans mon cas, c’est cette édition qui m’intéresse. Je clique dessus. Sur cette page, j’obtiens déjà deux facteurs à ma liste : la référence et la provenance. Je sais désormais que le vinyle original a été publié sur le sol anglais et que sa référence à l’époque était « PL 12030 ». En bonus, j’apprends aussi que le label éditeur de cet album fût RCA. (www.discogs.com/David-Bowie-Low/release/216166).

Désormais, il ne me reste plus qu’à connaître l’état général du disque et son niveau de rareté. Pour la rareté, il semblerait que le disque est plutôt facile à trouver mais beaucoup plus difficile à trouver en très bon état. Vous constaterez avec le temps que l’état général d’un disque est parfois (mais pas toujours) lié à un prix élevé.

Un disque original en très bon état ne coure pas les rues. Imaginez pour mon album première édition originale anglaise de David Bowie : il aurait fallu qu’il dorme dans un coin au premier jour de son achat et que personne n’y touche durant 36 ans. Croyez-le ou non mais ces vinyles là existent ! Certains sont même toujours scellés, comme au premier jour !

Toutefois, comme un disque vinyle connaît plusieurs vies durant son existence, son état se dégrade inévitablement avec les années. Au final, il devient quasi-impossible de tomber sur ce qu’on appelle l’état ‘Pristine’, le summum de l’état général d’un disque.

C’est généralement à ce moment là que son prix devient très élevé. Au moment de ma recherche, un seul vendeur propose l’édition que je recherche dans un état dit ‘Mint’ (l’état situé juste en dessous de l’état ‘Pristine’). Son prix ? Environ 80 €. Les autres me proposent la même référence entre 20 € et 50 €. À ce moment là, il faut continuer sa croisade et peaufiner sa recherche. Direction un autre eldorado du vinyle : le géant eBay.

eBay, votre indice de valeur

Depuis 1995, site fondé par Pierre Omidyar
www.ebay.fr

Mais diable pourquoi se rendre directement sur eBay pour y dénicher un vinyle ? Il est vrai que eBay n’est pas reconnu pour ses bas prix. C’est le monde des enchères et, bien souvent, on peut trouver moins cher ailleurs. On y trouve beaucoup de vendeurs, on ne sait jamais trop d’où viennent les vinyles proposés et souvent les descriptions sont sommaires. Mais qu’importe, il va falloir vous fier à votre flair et être attentif.

eBay

Je vais effectuer la même recherche que sur Discogs. En tapant « David Bowie Low », un premier vendeur me propose une version dans un état général « Mint » et en vinyl. Mais correspond-il à mes autres facteurs de recherche ?

En lisant la description, je me rends compte que la référence n’est pas celle que je recherche : il s’agit en réalité d’une fâcheuse réédition américaine de l’album parue en 1980 (« AYL1-385 ») et non la première édition de 1977 que je recherche (ma source n’est autre que mon compagnon Discogs).

Autre particularité, le vinyle est scellé, c’est à dire qu’il a conservé son emballage d’origine. C’est assez courant, surtout sur le sol Américain où bon nombre de particuliers conservent leurs vinyles emballés (mais je dois bien avouer que j’ai toujours eu un doute sur un possible rescellage intermédiaire).

Son prix est fixé à environ 100 €. Sur Discogs, on me le proposait entre 20 € et 40 €. Mais alors qu’est-ce qui explique cet écart de prix ? Une nouvelle fois, c’est l’état général du disque qui en est la cause… mais cela ne doit pas tout pardonner.

En effet, le disque de « Low » proposé sur eBay étant scellé signifie que la pochette est dans un excellent état (d’ailleurs, c’est précisé dans l’annonce : EX, comme excellent). Toutefois, le vendeur est en mesure de me préciser que le vinyle, lui, est dans un état moyen (on dit alors qu’il est dans un état VG+, c’est à dire qu’il témoigne de plusieurs usures dues aux années ou à son utilisation).

En toute logique, si le vendeur me donne cette précision c’est que le disque a été descellé puis écouté plusieurs fois. Il faut savoir qu’un disque totalement scellé d’origine (c’est à dire qui n’a jamais été ouvert) peut vite voir sa cote grimper : normal en somme puisque – à ce moment là – la pochette et le disque sont logiquement neufs (l’état « Pristine »).

Conclusion : à 100 € une réédition de 1980, qui plus est avec un scellage ouvert, n’est pas du tout une bonne affaire. Mais cela permet tout de même de sonder la valeur du marché concernant un album en particulier.

En continuant mes recherches sur eBay, je croise une version sud-coréenne de « Low » à environ 10 € dont je doute fortement de l’authenticité… Je croise également une version israëlienne à environ 60 €, une version japonaise à environ 15 € et même une version promotionnelle italienne de 1981 reconnaissable à la couleur blanche de son label (prix : environ 80 euros).

Première constatation : les prix s’échelonnent donc bien en moyenne entre 20 € et 100 € toutes références confondues. Mais je recherche la version anglaise de mon album de David Bowie, première édition ; je vais donc mieux préciser à eBay ma recherche.

Je tape « David Bowie Low » suivi du numéro de référence « PL 12030 ». Les résultats sont moins nombreux mais cela ne démontre en rien la rareté de cette référence. Je vous rappelle que nous avons croisé sur Discogs pas moins de 9 professionnels qui le proposait à la vente. Le disque n’est donc pas si rare que ça, même dans un état correct.

Et c’est un vendeur anglais qui va décrocher la palme du prix le plus élevé pour la référence que je recherche. Le vendeur est honnête et sa description est ultra-précise. Le disque est bien un original anglais première édition et dans un état proche du neuf.

Le disque n’est pas scellé mais son état unique de conservation justifie à lui seul son prix. Voilà une annonce qui peut m’intéresser. C’est une copie « Mint » et son prix est de 230 €.

Conclusion : eBay est fidèle à sa réputation de prix élevés mais c’est bien souvent sur eBay que l’on peut trouver de très belles pièces si on est prêt à y mettre le prix.

MusicStack, le site complément

Depuis 1997, site fondé par Dave Stack
www.musicstack.com

MusicStack est le dinosaure des places de marché réservées au monde du disque. Débarqué en 1997 sur la toile (soit quatre ans avant Discogs), l’interface au fil des années s’est très bien adaptée aux utilisateurs. On pourrait rapprocher son ergonomie à celle de Laserdisc Database. Il est possible d’y effectuer des recherches précises au sein d’un environnement plutôt minimaliste mais néanmoins pratique. La plupart des vendeurs qui vendent sur MusicStack sont majoritairement américains (35% des vendeurs) ou anglais (32% des vendeurs). L’Europe y étant beaucoup moins représentée, ce n’est donc pas le paradis des frais de port amoindris, surtout si vous commandez à partir de l’Europe.

Je pars tout de même à la recherche de l’album « Low » via le moteur de recherche. 9 disques sont listés et les prix s’échelonnent ici entre 7 € et 90 € toutes références confondues. Seulement deux annonces correspondent à ma recherche. Un à 7 €, l’autre à environ 60 €.

Celui à 7 € traduit bien la différence de prix avec l’état ‘Mint’ croisé précédemment sur eBay. En effet, ce dernier correspond à ma recherche mais il est gradué ‘G’, c’est à dire passable donc terriblement proche de l’état ‘B’ qui est le mauvais état. Il faut passer son chemin.

En revanche, l’autre vinyle qui m’est proposé (à environ 60 €) est dans un excellent état (pochette EX et vinyle EX). Le vendeur d’origine américaine semble plutôt honnête et m’offre même une copie sonore du disque sur un CD-R – une pratique assez courante sur ce site. Cela semble être une bonne affaire malgré qu’aucune photo ne viendra témoigner de son véritable état.


Amazon, le paradis du « Domestic Shipping »

Depuis 1994, site fondé par Jeff Bezos
www.amazon.com

Ce n’est plus un secret pour personne, Amazon propose de tout, même des vinyles. Il est tout de même préférable de s’y rendre pour dénicher des vinyles neufs.

Si les vinyles neufs sont nombreux, les vinyles d’occasion – eux – sont moins légions. En effet, Amazon ne s’aligne pas du tout sur ce secteur contrairement à ses confrères Discogs ou encore MusicStack. De plus, certains prix proposés par les vendeurs sur Amazon sont souvent très élevés voire abusifs.

Il est aussi beaucoup plus rare d’y croiser un vendeur américain qui accepte de livrer son vinyle à l’étranger. La mention ‘Domestic Shipping’ devient un frein à une livraison en France. Cela veut tout simplement dire que le disque sera vendu uniquement dans le pays au sein duquel il est mis en vente. Vous pourrez toujours essayer de négocier, les vendeurs restent très souvent sur leurs positions.

Quant à mon David Bowie en vinyle d’occasion, il était indisponible le jour où je me suis rendu sur Amazon. Toutes les autres références de cet album l’étaient aussi. Et pourtant, certains vendeurs les avaient proposés à un moment via Amazon.

Conclusion : préférez donc utiliser Amazon pour acheter des références très récentes, soit venant tout juste de paraître, soit ayant moins de 2 ans d’ancienneté.


Etsy, pour la curiosité

Depuis 2005, site fondé par Robert Kalin, Chris Maguire et Haim Schoppik
www.etsy.com

Etsy n’est pas dédié au monde du vinyle, car la plateforme se concentre davantage sur le monde de la décoration, du scrapbooking ou encore de l’artisanat ‘hand-made’. Mais certains ont quand même décidé de proposer leurs galettes noires à la vente.

Autant vous dire tout de suite que je n’ai aucune chance de croiser mon David Bowie sur ce site mais je tente tout de même. Effectivement, rien ce jour-là.

Etsy reste toutefois très surprenant. Il suffit d’utiliser le mot « vinyl record » via le moteur de recherche pour constater que quelques petits trésors vinylistiques s’y cachent. Il suffit de bien chercher et cela peut s’avérer parfois gratifiant, même si ceux qui les vendent sont principalement installés aux États-Unis (oui, les frais de port vont piquer !)

Rakuten, le site réflexe pour le collectionneur averti

Depuis 2001, site fondé par Hiroshi Mikitani
www.rakuten.com

Rakuten est un bon endroit pour chasser le vinyle d’occasion. Il faut dire qu’il réunit de nombreux vendeurs sérieux, disponibles lorsqu’on les sollicite, parfois exigeants voire tatillons et – du même coup – ils ont tendance à connaître le prix des vinyles qu’ils vendent.

J’ai souvent été surpris de retrouver sur Rakuten des références que je croyais introuvables. Une fois sur quatre, c’est sur ce site que je finissais par commander.

En recherchant « Low » de David Bowie sur ce site, je me retrouve avec 7 résultats pour des prix s’échelonnant de 7 € à 30 €.

Parmi ces 7 résultats, les descriptifs ne sont pas assez précis. Pourtant, dans l’ensemble, les vinyles qui me sont proposés sont honnêtes. Je ne retrouverais pas mon pressage original anglais mais entre un pressage hollandais à 11,90 € et un pressage français à 30 € – tous deux en bon état – mon choix est vite fait si je ne suis pas un acheteur exigeant.

CDandLP, le vinyle ‘à la française’

Depuis 2001, site fondé par Xavier Brescia
www.cdandlp.com

CDandLP est né en France en 2001. Depuis, la société a fait du chemin. Elle propose aujourd’hui pas moins de 19 millions de références d’occasion sur son site, CD, DVD et vinyles confondus. En somme, c’est un peu une copie à la française de Discogs. Un des avantages du site est également de proposer à la consultation l’agenda des manifestations du disque partout en France (foires, conventions, rencontres,…).

Le moteur de recherche du site s’avère beaucoup plus précis que Discogs. À l’instar de MusicStack, la plateforme distingue le titre des albums du nom des artistes ou vous demande encore de sélectionner le support recherché (vinyle, CD,…). Contrairement à Discogs qui vous permet d’effectuer une recherche globale d’un coup d’un seul, CDandLP vous demande d’opter pour l’une ou l’autre option. Pour effectuer votre recherche, sélectionnez d’abord « Artiste + Titre » dans le premier onglet puis « Vinyles » dans le second.

Pour ma référence originale anglaise de David Bowie, CDandLP me proposera 23 vinyles de cet album. À moi désormais de faire le tri. Les prix s’échelonnent entre 7 € et 60 €. Par ailleurs, je remarque que certains vendeurs ne prennent même pas la peine de me donner un descriptif, comme ce vendeur Japonais qui m’indique la référence « PL 12030 » (celle que je recherche) mais sans photo ni information supplémentaire.

Je croise également la même version hollandaise de « Low » proposé par le même vendeur croisé quelques temps plus tôt sur Rakuten. Je croise également plusieurs pressages français à 12 €, un pressage américain à 14 €, un pressage italien à 15 € et même une version allemande. Celui à 60 € est tout simplement un pressage japonais de 1982 (une réédition). Mais aucune trace de mon pressage anglais original.

CDandLP s’adresse à un public international à la recherche de vinyles de tout ordre. Tout comme sur MusicStack, le site n’est pas très fourni en termes de visuels. On ne voit pas toujours ce que l’on achète et les descriptifs sont minces.

D’une façon générale, les versions jugées plus ‘collector’ sont davantage vendues par des vendeurs japonais, le site disposant d’ailleurs d’une version nippone de sa plateforme (www.cdandlp.com/jp/) et même d’un blog sur lequel l’antenne japonaise du site se déplace en personne dans les magasins de disques de Tokyo pour y effectuer des reportages.


Le Bon Coin, le vinyle humain

Depuis 2006, site fondé par Spir Communication
www.leboncoin.fr

Si vous aimez l’échange, le contact et le troc et que vous êtes davantage intéressé par l’achat de lots de vinyles que des vinyles à l’unité (et que vous aimez la négoce), alors Le Bon Coin pourra répondre à vos attentes.

Comme le site regroupe des annonces de particuliers, il est courant de tomber sur des vinyles d’occasion à bas coût. Mais, encore une fois, les gens se renseignent avant la mise en vente et il arrive souvent de croiser des vinyles au prix de 12 € voire 20 €.

Pour augmenter vos chances de dénicher des vinyles d’occasion, préférez effectuer votre recherche sur toute la France sauf bien sûr si vous aimez négocier dans votre propre région.

Je n’ai absolument pas trouver le vinyle de David Bowie que je recherche à l’aide de ce site, mais il ne faut pas être un chasseur trop exigeant sur Le Bon Coin. Pour ma part, je n’ai jamais commandé un seul vinyle via ce site.


Google, l’outil du paresseux

Depuis 1998, site fondé par Larry Page et Sergueï Brin
www.google.fr

On dit souvent que Google est votre ami. Et bien, encore une fois, cela se vérifie pour la chasse à la galette noire.

Si vous disposez d’une référence, du nom de l’artiste et de l’intitulé de l’album, pourquoi ne pas rechercher toutes ces informations en même temps dans la barre de recherche Google ? Vous allez être certainement étonné par les résultats.

La patience est ensuite votre meilleure alliée. Cliquez, explorez,… Vous tomberez peut-être sur un magasin de disques en ligne qui proposera le disque que vous recherchez et que Google aura référencé pour vous.

Personnellement, je fais confiance à Google Images. Il arrive parfois que la photo du disque recherché soit référencée à contrario d’une recherche normale qui, elle, ne vous proposera pas forcément l’adresse vers le site hébergeant cette même photo.