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Prix du vinyle 💸 7 solutions magiques pour économiser

💸 Inutile de divaguer une heure sur le sujet, et inutile de se plaindre ! En 2021, le prix du vinyle a augmenté, et c’est un fait. Mais en ces temps de hausses tarifaires vinylistiques, il est surtout important d’y répondre avec des solutions. Ça tombe bien ! Je vous apporte mon expérience de collectionneur sur ce sujet et vous propose 7 bonnes habitudes de consommation qui vont vous permettre de mieux vous adapter au marché actuel du microsillon et, ainsi, préserver votre portefeuille.

Soyons clairs : le vinyle n’est pas un billet de banque ! C’est avant tout un support sonore qui vous permet de vous faire plaisir et de vivre des moments émotionnellement forts. Pour un collectionneur de disques, un vinyle n’a pas de prix.

Dans un premier temps, je vous propose de rapidement analyser le marché actuel du vinyle afin de bien comprendre ce qui se passe. Oublions un instant le COVID-19 et toutes autres excuses liées de près ou de loin à la hause de la matière première. C’est surtout, et avant tout, le renouvellement et l’intérêt grandissant des consommateurs pour le support vinyle qui a réveillé les services financiers des labels et engendré cette augmentation des ventes. En gros, moins vous vous intéresserez au vinyle, moins il sera cher ! Ou le bon vieux stéréotype de l’offre et de la demande. Et comme je ne pense pas que vous ayez l’intention de vous désintéresser du vinyle, je vais considérer que vous et moi participons activement à cette économie.

Voyons les choses en face : les majors – malgré ce qu’on veut bien leur coller sur le dos – veulent être rentables. Ce sont avant tout des sociétés qui veulent gagner de l’argent. Par conséquent, si elles investissent, elles s’attendent forcément à générer un retour. Tant que ce n’est pas le cas, elles chercheront coûte à coûte à rentabiliser leur mise. C’est un fait économique vieux comme Hérode. Trouvez moi un commerce qui lorsqu’il est florissant ne s’autorise pas à augmenter ses prix pour générer du bénéfice…

Surtout qu’en 2021, le marketing s’est socialement ancré dans nos modes de consommation. Souvenez-vous de l’album « Mon Pays c’est l’Amour » de Johnny Hallyday dont les stocks, en 2018, s’étaient retrouvés épuisés. En réalité, ce n’était pas le cas. Les labels créent le besoin, ciblent de potentiels acheteurs pour réussir leurs ventes, indiquent le terme ‘sold out’ sur certaines références précises pour ensuite les afficher à nouveau disponibles… c’est une mécanique bien huilée.

Alors oui, nous sommes en 2021, et on ne vend plus un vinyle aujourd’hui comme on le vendait dans les années 70. Et puis, bien sûr, il y a internet ou encore les places de marché en ligne qui ont changé la donne et nous détournent de la « vie réelle ».

Pourtant, malgré cette réalité économique, beaucoup se plaignent de la hausse des tarifs dans le monde du vinyle. Pour ma part, j’ai décidé de ne pas me plaindre de ces hausses tarifaires. Je préfère mille fois vous inviter à focaliser sur des bonnes habitudes de consommation qui vous permettront d’acheter moins cher vos vinyles et ainsi mieux vous adapter au marché actuel. Mais je préfère tout de suite vous prévenir : il va falloir accepter de changer quelques habitudes…

Et vous ? Quelles habitudes de consommation avez vous pris ? Quelles sont vos astuces pour payer un vinyle moins cher ?

Misez sur la patience

Être pressé lorsqu’on est collectionneur n’est pas vraiment le meilleur moyen de faire des économies. La patience est justement la clé pour trouver LE graal, LE trésor que vous espériez tant dénicher. C’est une chasse perpétuelle à la galette désirée.

Si l’on répond trop vite à son besoin compulsif, ce sont des sommes folles qui, mises bout à bout, peuvent affoler votre portefeuille. Surtout que, aujourd’hui, les tarifs sont beaucoup plus conséquents.

Mon conseil : attendez de tomber sur la bonne affaire ; vous seriez surpris de constater que cette méthode mène souvent à de bien belles surprises.

Pensez occasion (et non réédition)

À l’heure où les rééditions sont légion, pourquoi ne pas plutôt vous intéresser au marché de l’occasion ? La plupart des vinyles que vous trouverez aujourd’hui dans les grandes enseignes sont, pour plus de la moitié d’entre eux, des rééditions.

Serge Gainsbourg, Metallica, Jamiroquai, The Beatles, The Rolling Stones,… tous ces artistes ont vécu l’âge d’or du vinyle et la plupart de leurs albums ont été publiés en vinyle.

Recherchez plutôt ces pressages plus anciens que ceux que l’on voudrait vous vendre dans les supermarchés culturels.

Mon conseil : allez au contact de références plus authentiques et souvent de bien meilleure qualité sonore (le master étant chronologiquement plus proche de l’enregistrement original que les masters actuels).

Pensez indépendant,

Les majors veulent vous vendre des artistes parfois très formatés ; mais, surtout, appliquent une politique marketing agressive en multipliant les rééditions à outrance. Mais n’écartez jamais les labels indépendants de l’équation, qui doivent rester un complément essentiel dans votre périple vinylistique.

Dans le monde de l’indé, le marketing ne règne pas autant en maître. L’artistique lui emboîte le pas. Selon votre sensibilité, de nombreux artistes de qualité sont à découvrir et peuvent parfois vous mener vers des chemins que vous n’auriez jamais imaginé.

Mon conseil : faites souvent un tour sur Bandcamp, écoutez le travail des artistes et surveillez de près les parutions du moment. Cette plateforme propose des supports physiques à la vente à partir d’un prix fixe ; libre ensuite à vous de rajouter un complément à ce prix si vous souhaitez symboliquement soutenir l’artiste ou le label.

Libérez vous de Discogs

Le web a apporté avec lui la fluidité des échanges. Mais il faut savoir aussi tourner son regard vers d’autres  lieux. Discogs ne doit pas être la réponse à tout, surtout lorsque cela concerne ses statistiques publiques. La moyenne de prix d’une référence est trop souvent faussée par des ventes abusives effectuées sur la plateforme.

Mon conseil : rendez visite physiquement le plus souvent à votre disquaire local, ou bien assurez-vous qu’il ne propose pas du click and collect sur Discogs avant de chercher votre vinyle ailleurs. Enfin, tournez-vous aussi vers les dépôts-vente ou encore les foires aux disques.

Soyez réfléchi

Ne nourrissez surtout pas votre compulsivité ! Pas de coup de tête précipité. Prenez le temps d’analyser votre futur achat, n’existe-t-il pas mieux ailleurs ? À quel prix est-il proposé chez votre disquaire local ? L’album que vous avez en vue vous plaît-il vraiment ? Avez-vous bien entendu tout son contenu ?

Mon conseil : prenez du recul pour chaque référence qui vous fait envie et écoutez avant d’acheter.

Adaptez-vous à l’époque

Vous ne vivez pas dans les années 70 et encore moins dans les années 80. Si les vinyles d’époque pouvaient vous parler, ils vous diraient à quel prix ils ont été vendus, et vous seriez très surpris. Aujourd’hui, vous devez vous adapter à une société de consommation qui s’est totalement acclimatée à vos habitudes et à vos envies.

Mon conseil : suivez la vague, soyez curieux et utilisez tous les outils modernes pour arriver à trouver votre graal vinylistique.

Soyez positif

Pour certaines personnes, c’est une chance énorme de posséder chez eux ne serait-ce que deux ou trois vinyles. Profitez de votre collection, écoutez souvent le contenu de vos étagères et n’ayez jamais cette volonté urgente de vouloir la faire fructifier. Vous êtes un passionné de musique avant tout, et – si les choses sont bien faites – votre collection vous survivra.

Mon conseil : vivez avec optimisme, et faites vivre votre collection !