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🇫🇷 French #VinylTag 2021

Le #VinylTag débarque en France ! Cette ‘chaîne virale’, qui existe depuis 2016 dans le monde vinylistique anglophone, propose chaque année aux collectionneurs une vingtaine de thèmes à explorer. Pour cette année 2021, c’est l’américain Andrew Woodley – animateur de l’émission ‘Tales From The Crate’ sur la radio texane KBSR – qui a proposé de nouveaux thèmes sur sa chaîne YouTube. Ayant été tagué en France par mon confrère Direct Sound Vinyl, voici mes sélections.

1 – Ma découverte en 2020 ?

(A discovery in 2020)

 

THE SUNDAYS – Reading, Writing And Arithmetic (1990) / 70737
Un album qui date des nineties, et que j’ai découvert durant l’année 2020. Un merveilleux premier album Pop Indie anglais, mené de front par la chanteuse Harriet Wheeler alors âgée de 27 ans. Avec son petit arrière-goût de Cocteau Twins ou de Smiths, le groupe est malheureusement éteint depuis 1997. En 10 ans d’activité, le quatuor aura tout de même réussi à déposer deux disques d’or, dont ce « Reading, Writing And Arithmetic » aux allures simplistes mais efficaces, qui demeure – encore aujourd’hui – durablement inscrit dans l’Histoire de  Rough Trade Records.

2 – Un achat pendant le confinement ?

(A quarantine buy)

 

NOW, NOW – Saved (2018) / TR015
Le troisième opus d’un groupe qui aura connu plusieurs vies et qui, avec ce « Saved », propose un florilège musical réussi. Un album mature, mené de front par la chanteuse KC Dalager. Une belle claque Pop.

3 – Un album que je souhaite trouver en 2021 ?

(An LP you want to find in 2021)

 

LINDSEY STIRLING – Artemis (2019)
Cette année, je partirais sans nul doute à la recherche du cinquième album studio de l’américaine Lindsey Stiriling : « Artemis ». En effet, la violoniste la plus branchée de ces dix dernières années aura déposé en 2019 un opus incroyablement cohérent et rempli de malice, le tout complété d’une signature immédiatement identifiable et assignable à cette rousse charismatique et talentueuse.

4 – Un coffret ?

(A box set)

 

MIKE OLDFIELD – Tubular Bells Ultimate (2009) / 270 353-9
En cette année 2020, Mike Oldfield fête les 50 ans d’existence d’un album culte, voire même légendaire : « Tubular Bells ». Enregistré alors qu’il a tout juste vingt ans, son chef-d’œuvre Rock Progressif s’envolera à plus de 20 millions de copies dans le monde. Avec ce coffret publié en 2009 – paru à l’occasion du 35ème anniversaire de l’opus – c’est tout l’enregistrement de 1973 qui s’illumine. Un nouveau mix principal, un mix en 5.1 et une magnifique nouvelle réédition en vinyle rendent au nom choisi pour ce coffret toutes ses lettres de noblesse : « Ultimate ».

5 – Un album concept ?

(A concept album)

 

THE BEACH BOYS – Pet Sounds (1966) / T 2458
« Pet Sounds » est l’ambition déraisonnée de marcher sur les terres d’un certain « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » des Beatles. « Pet Sounds » traduit aussi les talents d’un seul et même homme – en la personne de Brian Wilson – qui apportera à ce « Pet Sounds » un métissage total d’instruments et d’harmonies (et quelques sons d’animaux ci-et-là). À sa sortie, l’album fera un flop, tout comme son cousin « The Velvet Underground & Nico ». Mais, tout au long des années à venir, son rendu merveilleux et maniaque fera de lui un album culte. En somme, l’arche de Noé des Beach Boys.

6 – Un album où un artiste/groupe a changé de style ?

(An album where an artist/band changed directions)

 

PARAMORE – After Laughter (2017)
Un groupe que j’aimerais réentendre comme à la bonne époque. Avec « After Laughter » publié en 2017, une page semble avoir été tournée. Depuis, aucun autre album n’est venu confirmer ce nouveau choix artistique du groupe qui en aura surpris plus d’un. Quel regret de ne plus entendre la possédée Hayley Williams s’exprimer comme sur « Brand New Eyes ».

7 – Un label promotionnel blanc ?

(A white label promo)

 

ERIC SERRA – The Diva Dance (Promo) (1997) / VISA 8196
Qui ne se souvient pas de cette scène mythique dans « Le Cinquième Element », avec Maïwenn à l’écran incarnant cet être hybride à peau bleue et entonnant un morceau d’opéra mémorable, interprété par l’albanaise soprano Inva Mula. Tel un Bruce Willis ébahi, c’est aussi avec beaucoup de nostalgie que vous pourrez embarquez pour Fhloston Paradise à travers cet EP promotionnel publié en 1997 chez Virgin. Vous y trouverez trois mixes différents de la « Diva Dance », trop rarement entendus à mon sens, qui surpassent clairement le morceau d’origine.

8 – Un album compilation ?

(A compilation album)

 

ED STARINK – Synthétiseur Volume 2, Les Plus Grands Thèmes (1989) / ARC 14574 1
Totalement tendance dans les années 90, les compilations « Synthétiseur » pouvaient se trouver dans tous les supermarchés du coin. Ces morceaux, rejoués la plupart du temps par un seul compositeur en la personne de Ed Starink (en provenance des Pays-Bas), s’avéraient être autant de possibilités de se frayer un chemin vers des morceaux cultes que de remonter vers l’enregistrement original et vers l’artiste l’ayant initialement interprété. Des compilations pas si inutiles qui m’ont servies, à l’époque, à augmenter ma culture musicale alors naissante par un simple mécanisme : la curiosité.

9 – Un album avec lequel j’ai une histoire ?

(An album that tells a story)

 

THE SPENCER DAVIS GROUP – Keep On Running (1966) / 687 378
Dans une collection, il y a des vinyles qui, lorsqu’on les a en mains, nous délivrent de nombreux souvenirs. Celui dont je vais vous parler pour ce ‘French #VinylTag 2021′ est un peu particulier à mes yeux, car c’est avant tout un cadeau. Il y a plusieurs années, bien avant que je crée ma chaîne YouTube, j’étais parti à la recherche d’un morceau des Spencer Davis Group que j’avais entendu dans le film « Monsieur Destinée » réalisé par James Orr en 1990. Le titre en question s’intitulait « Gimme Some Lovin' ». Ne connaissant pas encore bien à cette époque la carrière ni l’historique du groupe anglais, j’ai fait part de ma recherche à un ami collectionneur mais aussi musicien avec qui j’avais partagé la scène à plusieurs reprises. Il se dirige alors vers sa vinylothèque, en sort un vinyle et me le donne. J’avais alors en mains un pressage français mono original publié en 1966. J’étudie la pochette, la tracklist, puis voulu lui redonner ; mais il refuse et considère que ce pressage était devenu le mien. Aujourd’hui, ce vinyle a une forte valeur émotionnelle pour moi. À chaque fois que je revois ou que j’écoute ce vinyle, j’ai une pensée non pas pour les Spencer Davis Group, mais pour cet ami. Car cet ami – cher à mes yeux – a quitté ce monde quelques années après m’avoir laissé ce pressage. ‘Keep On Running’ m’aurait-il dit.⭐

10 – Un album qui nécessiterait un pressage en vinyle ?

(An album that needs a vinyl pressing)

 

LENNY KRAVITZ – « Baptism » (2004)
Pour ma part, difficile de choisir un album de Lenny Kravitz que j’apprécie… question de sensibilité. Mais dans sa discographie trop dispersée, un seul album a toujours attiré mon attention : « Baptism ». Un album Kravitzien, certes, mais si différent de ce que le new-yorkais a l’habitude de proposer. Très loin des trop standardisés « Black And White America » et « Raise Vibration », cet album publié en 2004 semble avoir été oublié, tout comme « It Is Time For A Love Revolution » – l’album suivant. Pourtant, ce septième album de Lenny est fantastique et novateur, avec des allures Pop/Rock électrique qui lui vont bien. Je croise les doigts qu’il soit un jour publié en vinyle.

11 – Un vinyle courant et un vinyle rare ?

(An common and uncommon album)

 

MICHAEL JACKSON – Thriller (1982) / AL 38112
Lorsqu’on parle d’un vinyle courant, je pense immédiatement à « Thriller » de Michael Jackson. Vendu à plus de 30 millions de copies à travers le monde, il a été à nouveau certifié platine pour la 30ème fois aux États-Unis à la fin de l’année 2020, preuve de sa résistance au temps et de sa longévité. Néanmoins, différents pressages de cet album s’avèrent facilement trouvables et il n’est vraiment pas compliqué de les attraper pour les ajouter à sa collection de vinyles. Par ailleurs, je vous invite à découvrir plusieurs pressages de cet album culte que j’ai eu la chance d’avoir en mains grâce à mon confrère Hector Barjot ➡️ https://youtu.be/Ul0uHZj2EfM

 

THE SMASHING PUMPKINS – « Mellon Collie & The Infinite Sadness » (1996) / 7243 8 41655 1 2
Et non, cette référence en vinyle n’est pas aussi courante que ça ; par exemple, recherchez le pressage original de ce triple-album mythique et vous comprendrez que l’aventure sera un peu plus complexe que vous l’auriez imaginé. Le pressage original numéroté de « Mellon Collie & The Infinite Sadness » des Smashing Pumpkins a d’abord été publié à seulement 5 000 exemplaires en Europe, avant d’être suivi d’une seconde vague de pressage qui a étendu sa numérotation initiale à 20 000 exemplaires en Europe. Si vous détenez l’un des deux pressages, bravo ! Ces deux-là restent difficilement accessibles financièrement, d’où les trop nombreuses rééditions non officielles publiées en 2007 qui ôtent, encore davantage, le côté authentique des tous premiers pressages originaux de 1996.

12 – Montrer un EP ?

(Show an EP)

 

2 PAC – « Changes » (1998 – réédition de 1999) / 0522830
Un EP à la fois particulier et symbolique puisqu’il sera publié après la mort de l’artiste, en guise d’hommage. Tous les enfants des nineties se souviendront encore longtemps de cette légende new-yorkaise du Gangsta Rap née à Harlem Est. Tragiquement, 25 ans après sa naissance, il perd la vie dans la ville lumière de Las Vegas. Peu de gens savent que « Changes » est, en réalité, un morceau inachevé enregistré en 1992. À cette époque, seuls deux couplets sont enregistrés par Tupac Shakur. Un an après la disparition de l’artiste, un troisième couplet se greffe aux deux autres, lui-même emprunté au morceau « Wonder If Heaven Got A Ghetto » en provenance de l’album « R U Still Down ? ». Enfin, le tout se retrouve assis sur un sample de Bruce Hornsby & The Range : « The Way It Is ». Quant au refrain, il est interprété par Talent.

13 – Un groupe féminin ?

(A girl group)

 

THUNDERMOTHER
Le ‘Girl Power’ s’exprime aussi à travers le Rock. Et c’est une formation suédoise que je voudrais mettre à l’honneur pour ce ‘French #VinylTag 2021’ : les Thundermother. Un groupe qui a vécu une renaissance en 2017 avec le départ de quatre membres originelles ; seule restera debout la fondatrice et guitariste du band : Filippa Nässil. L’ancienne chanteuse Clare Cunningham est ainsi remplacée au pied levé par la blonde Guernica Mancini. Le Rock de Thundermother est puissant, parlant, marchant tout droit dans les bottes de leurs aînées Joan Jett et consorts. Même Jade Bird pourrait y avoir sa place. Les Thundermother sont dotées d’un moteur efficace et d’une foi inébranlable. Des femmes fortes, des femmes Rock, qui donnent aux mecs une belle leçon.

14 – Une pochette d’album que j’adore ?

(An album cover you love)

 

THE CRANBERRIES – Bury The Hatchet (1999) / 524 644-1
Dans le monde du Rock, difficile de rivaliser avec le génial graphiste anglais Storm Thorgerson, à l’origine bien entendu de la plupart des pochettes de Pink Floyd, mais aussi celles de Alan Parsons, Wishbone Ash, Led Zeppelin ou encore Muse. Mais c’est la pochette de l’excellentissime « Bury The Hatchet » des Cranberries publiée en 1999 qui reste, à ce jour, ma pochette préférée. On y trouve toute une symbolique ainsi qu’un message fort, exprimée autant au recto qu’au verso. D’autant plus que deux tableaux graphiques existent. En effet, celle projetée sur le CD de 1999 est totalement différente de celle du vinyle paru la même année. Mais ma préférence va clairement pour celle du vinyle ; plus claire, plus juste. Simplement magnifique, hurlante et engagée.

15 – Un album que j’ai le plus écouté ?

(An album that you’ve listened to the most)

 

HOPE SANDOVAL & THE WARM INVENTIONS – Bavarian Fruit Bread (2001) / RTRADELP031
Vous pensiez que c’était le « Dark Side Of The Moon » ? Cela aurait été trop facile que je vous cite cet opus légendaire qui demeure, bien sûr, très haut classé dans mon estime et que j’ai maintes fois écouté. J’ai plutôt envie de vous parler de l’album « Bavarian Fruit Bread » de Hope Sandoval & The Warm Inventions que je place aussi parmi les albums que j’ai le plus écouté. Un délice à écouter, un soupçon de passages expérimentaux, de l’harmonica, du piano, le tout saupoudré d’une sauce folk nord-américaine du plus bel effet. Une douce cuisine musicale grâce à la voix envoûtante de Hope qui, lors de son écoute, garantit un instant suspendu et hors du temps. Idéal pour les soirées d’Hiver.

16 – Un album que je devais absolument avoir en original ?

(An album you had to get an OG copy of)

 

MASSIVE ATTACK – 100th Window (2003) / 7243 5 812391 3
Bien loin derrière les albums les plus connus de la discographie de Massive Attack se trouve « 100th Window », album incroyable qui reste – selon moi – leur meilleur opus. Paru en 2003, j’ai eu la chance de me procurer le triple vinyle à sa sortie et, donc, de posséder à ce jour une copie originale de celui-ci. Pour contenter ceux qui n’ont pas eu la chance de dégoter cette perle à sa sortie, une réédition de l’album apparaîtra en 2017. Parmi les morceaux à retenir, il y a « Everywhen », « Special Cases », ou encore la formidable « Antistar ». En tendant bien l’oreille, vous y entendrez aussi la voix de Sinéad O’Connor qui en coécrira quelques morceaux. La direction artistique, quant à elle, revient à Tom Hingston, mais surtout à Nick Wright qui captera et filmera en slow-motion et avec talent l’explosion de 10 mannequins en verre d’1 mètre 50. Cela reste, encore aujourd’hui, l’une des séances photo les plus chères jamais réalisées pour un album de chez EMI. L’anecdote veut que les mannequins brisés étaient le dernier travail d’un souffleur de verre à Brixton avant sa retraite.

17 – Le dernier album que j’ai acheté ?

(The last album your purchased)

 

THE EASYBEATS – Good Friday (1967) / 37 002 UAL
C’est un vinyle que je n’attendais pas et que j’ai dégoté au sein d’un bac à 3 €. Il s’agit d’un groupe méconnu des plus jeunes, mais qui aura marqué une autre génération : celle des plus mélomanes qui avaient les oreilles ‘aware’ à la fin des années soixante. Voici l’album « Good Friday » du groupe The Easybeats. Un groupe considéré comme australien, mais qui trouve son origine à la fois en Angleterre, en Écosse et aux Pays-Bas. Ce groupe Pop qui débarque sur le sol des kangourous en 1964 ne cessera d’être actif durant les cinq années suivantes pour y déposer six albums, dont ce « Good Friday » clairement destiné à un public britannique dans un pays déjà addict des Beatles. Quand Brian Epstein proposera un contrat au groupe, les six compères refusèrent pour repartir sur leurs terres australiennes. Ils nous laisseront en héritage un morceau inoubliable : « Pretty Girl ».

18 – Un album incompris ?

(An album they don’t get)

 

PHILIP GLASS – Music With Changing Parts (1971) / 1001/2
Voilà le test ultime pour celui ou celle qui souhaite savoir si son oreille sera suffisamment prête à saisir les nuances musicales. « Music With Changing Parts » est, avant tout, un enregistrement live 16 pistes capté à New York au Martinson Theater, avant d’être totalement remodelé en stéréo au Butterfly Studio. L’album s’étend sur deux parties d’une trentaine de minutes en moyenne, et pouvant donner le tournis à toute personne qui ne serait pas habituée à la ‘diablerie’ du séquenceur. Une ritournelle électronique ouverte – qui semble hypnotique à première écoute – va progressivement et librement évoluer dans son rythme, son séquençage, sa structure et son univers, jusqu’à atteindre une autre rive sonore en fin de parcours. Je peux écouter cet album sans sourciller, preuve que mon oreille musicale est exercée aux modularités. Un album qui, j’en ai conscience, n’est pas adapté à tous les publics mais qui s’avère une vraie expérience musicale à vivre.

19 – Un album Punk ? (ou le plus proche)

(A punk album (or the closest thing you have to it))

 

RATICIDE – Rock Corrosif (1983) / 83 RAT 002
J’aurais pu évoquer le groupe Métal Urbain, mais je recherche encore les copies de quelques albums du groupe en vinyle. À la place, j’ai choisi un album autoproduit publié en 1983 : « Rock Corrosif » par le groupe français Raticide. Un groupe ‘Bebop/Punk’ qui ne durera que quatre années après avoir été détecté par Philippe Manœuvre au début des années 80. Un single et deux albums plus tard, l’aventure s’arrête soudainement pour eux, mais une trace de leur énergie sonore réside sur microsillon. Depuis, les deux chanteurs de Raticide ont évolué dans le domaine musical ; l’un d’entre eux, Hervé Moisan, a incorporé Rock & Folk en tant que journaliste, écrit un roman chez Grasset puis rédigé un livre sur le groupe Noir Désir en 1999 aux Éditions Verticales.

20 – Une réédition préférée de 2020 ?

(Your favorite 2020 reissue)

 

DAFT PUNK – Tron Legacy (10th Anniversary Edition) (2010 – réédition de 2020) / MOND-194
En 2020, Walt Disney Records a relâché plusieurs morceaux de Daft Punk qui n’avaient jamais été entendus du grand public, ni intégrés à ce chef-d’œuvre musical qu’est la bande originale du film « Tron Legacy ». Grâce au label texan Mondo, cette B.O. déjà activement recherchée en pressage original par les plus aficionados s’est refait une beauté 10 ans après sa parution originelle. Le double vinyle, rangé dans son fourreau orné d’un die-cut, est une réussite totale, tant sur le plan du façonnage que sur le plan du pressage. Vous héritez ainsi de deux vinyles splatter électrisants qui contiennent tous deux un remastering impeccable. Grâce à cette réédition, le travail magistral, opéré en deux ans par les Daft Punk, acquiert la lumière sonore idéale qui lui manquait en 2010. Un must pour un film qui l’est tout autant.